Ne te fais pas pigeonner ta connexion Internet !
Pour reprendre les propos d’une personne que je respecte beaucoup : “On n’est jamais fatigué pour faire des bêtises.” J.C.
La réactance se produit partout et provoque des choses surprenantes.
Si tu connais Internet, sache que toute l’information qui est véhiculée à travers un protocole, le fameux Internet protocole dit IP pour les initiés.
Il existe une multitude de normes qui décrivent son fonctionnement, texte éminemment rébarbatif qui ne prête pas rire.
Mais tout ce sérieux devait voler en éclats, le 1er avril 1990 dans l’espace de discussion ad hoc, un certain David Whaitzmana décide d’y mettre bon ordre
On peut d’ailleurs trouver cette trace dans la RFC (qui signifie “Request For Commentaire” dédié aux commentaires et autres demandes d’aide) N°1149 la problématique suivante :
Quelles précautions et usages dans le cadre de ce fameux trouble protocole d’un transfert non pas avec un câble de cuivre, un fil de plastique ou un laser pour les signaux lumineux mais bien par un support aviaire.
Non content d’avoir identifie les perturbations des données dues à la saison des amours pour nos amis les pigeons voyageurs, une mise à jour intégrant la qualité de service sera complété en 1999 avec la RFC N°2549.
Pour respecter la règle du jamais 203, en 2011 la RFC N°6214 intégrera les datagrammes lie au passage la version 6 du protocole.
D’autres initiatives similaires verront bien sûres le jour, une petite cherche rapide permettra de découvrir les nouvelles problématiques propres au sémaphore qui ont été soulevées en 2007.
Peut-être prochainement découvrirons nous, comment transmettre, dans les règles de l’art, nos données à travers des nuages de fumée comme le faisaient les Indiens en Amerique.
Au moins en cas de régression de l’humanité, nous serons près à faire du low-tech.
Comment sent l’humanité ? A peu près bien.
Dans la même série des textes normatifs, attaquons un texte qui recommande d’être partager par tous les moyens, même la… Menace ? !
Commençons par parler des éditeurs de ce texte : UNM, c’est l’Union de Normalisation et de la Mécanique.
C’est un organisme agrée par le ministère chargé de l’industrie, rien que ça.
Il normalise, par délégation de l’AFNOR (Association Française de NORMalisation), un parc d’environ 4000 normes françaises et en produits près de 300 par an.
Dans la même mouvance que leurs confrères des télécommunications, eux aussi pour le 1er avril 1996, ont contribues à l’édifice normatif humoristique.
Cette norme portera sur les unités pifométriques.
Comme dit dans le document, la pifométrie est une science très ancienne et universelle.
Paradoxalement elle est globalement méprisée par le domaine scientifique que ce soit métrologique, linguistique, anthropologique et autres sciences sociales.
Ce document viendra chaleureusement combler, en partie, cette lacune.
Elle mettra en lumière ces règles fondamentales telles que :
- son infinie précision
- sa totale intransmissibilité
- son irrespect pour les algèbres et autres formes de mathématiques
- ces caractéristiques transculturelles
Car peu importe l’animal impliqué dans la description du temps dehors,
Il y a peu de chances pour que vous puissiez comparer votre description précise, au poil de cul près,
avec celle d’une personne à côte de vous … en comparant un des siens.
Normalement, … Je ne vous écoute plus.
Après cette débauche normative salutaire au maintien de la bonne humeur.
J’aimerais intégrer dans la liste des pifomes, les mots et expressions suivantes :
- normalement
- généralement
- d’habitude
- toujours
- jamais
- tout le monde
- personne
car chacun de ces éléments dans une discussion génère chez moi un horrible acouphène.
Pour ne pas aboutir à un dialogue de sourds, pense à t’inscrire à l’infolettre.
ABDM pour les MdM.