Le stoïcisme est une vision qui est très populaire autour de moi.
Une pratique qui tend à “se détacher” émotionnellement.
Vous connaissez vos émotions ?
Comme toujours je retrouve les même travers :
La pauvreté en matière de compréhension des émotions est souvent cachée par un vernis de valeurs.
Valeurs creuses qui sont masquées par des principes nébuleux.
Le tout avec des actions observables et quotidiennes en totales oppositions avec les propositions précédentes.
Ce qui nous fait arriver à l’expression “Irrationnels mais prévisible” ou la toute aussi célèbre “Fait ce que je te dis, pas ce que je fais.” et la toute aussi établie “Tes actes parlent si fort que je n’entends pas ce que tu dis” de Ralph Waldo Emerson.
Vers des émotions bien identifiés
Sortons de la pauvre opposition limité et binaire “Positive VS Négative”, trop simple pour avoir de la pertinence hors de celui de provoquer des névroses caricaturales comme un parent qui ne veut que des choses positive pour son enfant.
Une définition supplémentaire de la parentalité toxique.
Décortiquons tous ça en commençons par les émotions, avec Gabin Bellet et sa conférence qui traite de l’intelligence émotionnelle que je juge d’intérêt public.
Ceux qui ont vu le film Vise-Versa de Pixar seront en terrain connus.
Nous avons donc une liste neutre liée à des ressentis constitué de :
- Joie
- Peur
- Tristesse
- Dégout
- Colère
Ces émotions sont en nous, on ne peut s’en débarrasser ou les contrôler.
Les accepter et les canaliser sont les seules choses en notre pouvoir.
C’est un apprentissage qui n’est pas identifié à l’école et dont les parents n’ont même pas conscience.
Ils ne le font souvent même pas pour eux.
Maintenant que nous avons une première matrice, trouvons en une deuxième.
Avec des valeurs fondamentales (concrètes)
Au détour d’une conversation, mon interlocutrice m’annonce avoir des valeurs fortes.
Et mon interrogation c’est porté sur ces valeurs.
Ma déception fut grande quand elle me rétorqua que c’était indiscret, impoli et déplacé de poser la question.
Que l’on ne devait pas demander de s’expliquer ou de préciser sa pensée si ça paraissait confus ou abstrait.
Particulièrement quand ils se drapent de vertus, les fameuses valeurs morales.
Vous connaissez les valeurs et les vertus liés à une fourchette ou une cuillère ?
Certains vous diront que c’est évident pour un couteau, un tromblon, une pièce ou même une couleur.
Vous pouvez arrêter la lecture ici et quitter ce site immédiatement si c’est votre cas.
Les valeurs ne sont ni positives ou négatives.
Elles sont contradictoires pour avoir du sens et s’attachent à des comportements correspondant pour assouvir envies ou besoins.
On peut exploiter le modèle du psychologue Shalom H. Schwartz pour les valeurs fondamentales, établi depuis 2006.
De nouveaux axes semblent pourvoir complexifier le modèle depuis 2014 pour les plus aguerris.
Gardons à l’esprit quelques règles supplémentaires en plus de l’absence de vertu.
Nous avons toutes ces valeurs. Seules la hiérarchie et l’importance (poids ou impact) changent.
Le dernier ingrédient secret pour donner du sens
Nous avons des émotions, des valeurs et ajoutons un contexte
Tu as pour valeur dominante l’Universalisme, au moment où une personne s’individualise une émotion de dégoût et de colère te submerge avec une pointe de tristesse.
Peut importe qu’elle se revendique d’une autre nation, orientation … Elle se revendique pas ton égal et dans la convergence pire elle ne se soumet à aux impératifs dont tu te revendiques.
Maintenant que nous avons un processus avec en entrée un évènement, une transformation selon nos valeurs en émotions identifié à la sortie.
Nous pouvons commencer à canaliser les émotions impliquées.
C’est là que le stoïcisme peut commencer : apparaître détaché par la digestion des émotions.
Dans un prochain volet, digérons des émotions provoquées par les administrations auxquels font face les MdM dans leur quête ABDM.
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